« Elle a voulu taper fort. » Le
docteur Dominique Courtois fondateur de l'
Avaac (Association d'aide aux victimes des erreurs médicales), constate qu'en révoquant le chef du service de radiothérapie de l'hôpital Jean-Monnet d'Épinal, où quelque 5 000 malades auraient subi des surirradiations, la ministre de la Santé n'avait fait que sanctionner une erreur extrêmement grave.
En effet, explique le médecin bordelais, le radiologue qui dirige le service est responsable de tout ce qui se passe à l'intérieur de ce service.
« Et d'expliquer qu'en l'occurrence, le logiciel de l'appareil, rédigé en anglais » avait été développé devant deux personnes qui avaient ensuite assuré sa diffusion en parapluie.
« Mais si l'un des intervenants avait bien compris, l'autre n'avait pas assimilé la complexité de la manipulation. »
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Source : Sud Ouest