Date : 25/04/2018
Une étude montre que 40% des erreurs médicales sont évitables grâce à une simple concertation des avis des médecins urgentistes.
C’est la conclusion qui ressort d’une étude menée dans six services d’accueil des urgences en France, cinq de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris ( AP-HP : Avicenne, Lariboisière, Hôpital Européen Georges Pompidou, Saint Antoine et Tenon ) et celui du C.H.U. de Grenoble.
Cette étude, dirigée par le Docteur Yonathan FREUND, des urgences de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière à Paris vient d’être publiée dans la revue américaine JAMA Internal Medicine.
Les médecins se sont réunis, deux par deux, trois fois par jour, pendant une dizaine de minutes, pour vérifier les dossiers des malades.
Chacun décrivait les dossiers des malades ( entre cinq et dix dossiers en moyenne ) dont il avait la charge.
Selon le Docteur Yonathan FREUND, « le type d’erreurs est très varié : une fracture mal vue à la radio, un malade à qui on met trop de temps à donner des antibiotiques car on n’a pas décelé une infection, une ponction lombaire effectuée alors qu’elle n’était pas justifiée ».
Il est évident que ce type de réunion semble difficile à mettre en place, alors que les services d’urgences sont saturés et que la pénurie de médecins urgentistes est avérée.
Pour le Docteur D.M. COURTOIS, Président de l’A.A.V.A.C. la généralisation de la mise en place de ces réunions dans les services d’urgence permettrait une amélioration certaine de la gestion des urgences plus efficace et plus productive et surtout permettrait d’éviter 40% d’erreurs médicales.
Or, nous sommes bien placés pour savoir que toute erreur médicale peut avoir de graves conséquences ( physiques, morales, professionnelles ...) pour la victime elle-même mais aussi pour toute sa famille.
Date : 24/04/2018
« Une étude menée par un médecin urgentiste de la Pitié-Salpêtrière révèle que grâce à des points de transmission plus fréquents entre praticiens, quelque 40% d'erreurs médicales pourraient être évitées.
Communiquer afin d'éviter au maximum les erreurs médicales: c'est le parti qu'ont pris six services d'accueil des urgences en France, dans le cadre d'une étude parue dans la revue américaine JAMA Internal Medicine. Environ 40% des erreurs médicales pourraient ainsi être évitées, grâce à la systématisation de réunions permettant aux urgentistes d'échanger sur les cas de leurs patients. »
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Date : 25/04/2018
« Aux urgences, deux avis valent mieux qu'un. Selon une étude qui vient de paraître, après des vérifications croisées, 40% des erreurs médicales pourraient être évitées.
Une admission aux urgences : ici la scène se reproduit 200 fois en moyenne par 24 heures. Les 30 médecins et 10 internes font face à tous les cas possibles : accidents, détresse psychiatrique, malaises.... Les urgences, c'est le service le plus exposé aux erreurs médicales et, même si elles sont rarissimes, une solution simple peut les réduire encore de 40%. »
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Date : 24/04/2018
« Un grand nombre d'erreurs médicales survenues aux urgences pourraient être évitées grâce à des réunions systématiques permettant aux médecins d’échanger sur les cas de leurs patients. C’est la conclusion d’une étude menée dans six services d’accueil d’urgences en France (cinq à Paris et un à Grenoble), et parue lundi 23 avril dans la revue américaine JAMA Internal Medicine. »
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« Au cours de cette étude, 1.680 dossiers de patients ont été examinés. Le taux d’erreurs médicales était moins élevé (6,4 %) dans le groupe de patients pour lesquels « des réunions de vérifications croisées systématiques et régulières » étaient organisées. En revanche, le taux d’erreurs médicales grimpait à 10,7 % (+4.3 points) quand ces réunions n’avaient pas lieu. »
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Date : 23/04/2018
« Une étude publiée ce lundi montre que 40% des erreurs médicales sont évitables grâce à une simple concertation des avis de médecins urgentistes.
Aux urgences, deux avis valent mieux qu’un, et de loin : 40% des erreurs médicales pourraient y être évitées grâce à la systématisation de réunions permettant aux urgentistes d’échanger sur les cas de leurs patients, selon une étude parue ce lundi.
" Le but, c’est que tous les malades puissent avoir plus d’un médecin qui s’intéresse à leur cas, cela réduit le risque d’erreurs ", explique le docteur Yonathan Freund, des urgences de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, qui a piloté cette étude parue dans la revue américaine JAMA Internal Medicine. »
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