Création d'un Fonds d'Indemnisation pour les victimes d'hépatite post transfusionnelle (suite à une transfusion)
Dans la loi du 17 décembre 2008 ( N° 2008-1330 ) sur le financement de la sécurité sociale, il est prévu l'indemnisation des victimes d'Hépatite post transfusionnelle par l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux ( O.N.I.A.M. ).
Cette loi précise « dans leur demande d'indemnisation, les victimes ou leurs ayants droit doivent justifier de l'atteinte par le virus de l'hépatite C causée par une transfusion de produits sanguins ou d'une injection de médicaments dérivés du sang.
L'O.N.I.A.M. recherche les circonstances de la contamination, notamment dans les conditions de l'article 102 de la loi N° 2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
L'offre d'indemnisation visant à la réparation intégrale des préjudices subis du fait de la contamination est faite à la victime dans un délai de 6 mois, à compter du jour où l'O.N.I.A.M. reçoit la justification complète des préjudices ».
Le décret N°2010-251 relatif à l'indemnisation des victimes d'hépatite C post transfusionnelle par l'O.N.I.A.M. a été publié au Journal Officiel le 11 mars 2010. Les victimes peuvent maintenant solliciter l'O.N.I.A.M. pour être indemnisées.
Ce qui veut dire, que dès maintenant les victimes d'Hépatite C post transfusionnelle n'ont plus à engager une procédure contre l'Etablissement Français du Sang, devant le Tribunal Administratif, pour obtenir une indemnisation.
Le Docteur D.M. COURTOIS, Président de l'A.A.V.A.C.,
se réjouit de l'adoption de cette loi que l'A.A.V.A.C. a demandée, depuis de nombreuses années, aux différents Ministres de la Santé.
Depuis la publication du décret d'application de la loi le 11 mars 2010, les victimes d'Hépatite C suite à une transfusion n'ont plus à engager des frais financiers importants ( en particulier les honoraires des médecins experts désignés par les tribunaux ) pour obtenir l'indemnisation de leurs préjudices.
Cependant, l'aide de l'A.A.V.A.C. sera toujours aussi précieuse aux victimes d'une contamination suite à une transfusion.
En effet, comme pour une procédure devant les tribunaux, il faudra fournir à l'O.N.I.A.M. un dossier médical complet concernant les preuves de la transfusion sanguine et l'évolution de la maladie depuis sa découverte.
Normalement l'O.N.I.A.M. doit être opérationnel à compter du 1er juin 2010.
Depuis plusieurs années, l'A.A.V.A.C. aide et assiste les victimes d'erreurs médicales, d'aléas thérapeutiques et d'infections nosocomiales, dans toutes leurs démarches d'indemnisation auprès des C.R.C.I. et de l'O.N.I.A.M.
L'A.A.V.A.C. va pouvoir mettre toute son expérience au service des victimes d'hépatite C post transfusionnelle.
Ainsi, l'A.A.V.A.C. peut vous conseiller et vous assister dans toutes vos démarches auprès de l'O.N.I.A.M. pour :
Il faudra se battre ensemble pour obtenir une juste indemnisation de tous vos préjudices suite à votre contamination, à l'amiable devant l'O.N.I.A.M. ou devant le Tribunal Administratif en cas de refus de prise en charge de l'O.N.I.A.M.
Cependant, pour le Docteur COURTOIS, il convient d'être prudent.
En effet, cette loi constitue une étape capitale dans l'indemnisation des victimes d'hépatite C post transfusionnelle.
Il est impératif de rester très vigilant car nous ne connaissons pas les conditions d'intervention de l'O.N.I.A.M.